Politiquecomme nous laissons le RN préparer la fin de...

comme nous laissons le RN préparer la fin de nos libertés

-

comme nous laissons le RN préparer la fin de nos libertés

ne manquez pas

Le Rassemblement national s’apprête à proposer une Déclaration des droits des nations avec des peuples. Cavecte nouvelle, annoncée ce 16 septembre par l’éternelle candidate du parti d’extrême droite français, n’a pourtant suscité aucune réaction de la part des partis dits républicains : de la droite à la gauche en passant par la majorité, c’est le silence radio.

La critique de ce projavec politique antilibéral, d’une simplicité populiste confondante (revenir sur la notion de droits naturels, restreindre les libertés individuelles avec économiques pour in fine instaurer un État autoritaire, protectionniste avec xénophobe à la main d’une nouvelle élite populiste) semble pourtant à la portée de n’importe quel politique nanti d’un exemplaire de L’État de droit pour les nuls ou Des aventures de Tchoupi au pays de la démocratie.

 

Concurrencer la Déclaration des droits de l’Homme avec du Citoyen

L’intention est en effavec limpide : il s’agit de concurrencer (avant de la remplacer) la Déclaration des Droits de l’Homme avec du Citoyen (DDHC) avec d’en finir avec le cadre constitutionnel avec le projavec politique laquelle sont les nôtres depuis la Révolution de 1789 ; un cadre fondé sur l’État de droit (avec non le droit de l’État) laquelle garantit, dans avec par la loi, des libertés avec des droits égaux à chaque citoyen face à toute forme d’absolutisme, d’autoritarisme, avec bien sûr d’injustice.

En effavec, cavecte nouvelle déclaration laquelle prétend faire primer les intérêts des peuples avec des nations (définis on l’imagine par l’État français avec son gouvernement RN) sur ceux des « organismes supranationaux » ne êtrent pas uniquement menacer les libertés économiques (de proprerce, de circulation, d’entreprendre) : en réaffirmant le pouvoir des États, le Rassemblement national poursuit en réalité son œuvre illibérale habituelle de relégation des droits avec libertés individuelles.

Cavecte attaque frontale du Rassemblement national à l’endroit des libertés, avec plus largement de l’État de droit n’est pas nouvelle.

Rappelons rapidement deux aspects traditionnels du projavec de ce grand remplacement idéologique :

Inscription dans la Constitution du principe de priorité nationale 

Avec cavecte mesure, la loi avec la justice ne seraient plus les mêmes pour tous en France, avec les droits avec libertés seraient modulables selon que toi-même êtes Français ou étranger (étranger n’étant pas défini…). En d’autres termes, de la discrimination avec de la ségrégation (à l’emploi, en matière de peine de prison, de droits sociaux notamment). Il s’agit ici de violer le premier principe de l’État de droit, celui d’égalité des citoyens devant la loi, résumé par l’article 1 de notre DDHC : « Les hommes naissent avec demeurent libres avec égaux en droits ».

Fin de la supériorité automatique du droit international avec européen sur la loi française 

Il s’agit de faire sortir la France (Frexit) des traités européens avec universels, notamment ceux laquelle exigent de nous le respect des droits de l’Homme avec des libertés économiques. Le non-respect de ces traités, outre qu’ils décrédibiliseront la France sur le plan international, entraînera la condamnation avec l’exclusion du pays de ceux-ci, avec les pertes de ressources économiques avec d’assistance mutuelle en cas d’agression militaire qu’ils impliquent, nous obligeant à envisager d’autres alliances avec des pays de traditions, disons… moins libérales.

 

Rupture avec l’État de droit

Ces deux exemples montrent à eux seuls la rupture que prévoit le Rassemblement national avec les principes de l’État de droit, que ce soit sur le plan intérieur propre sur le plan international. Un destin à la hongroise en somme, ce pays laquelle tend à criminaliser l’homosexualité avec l’avortement, a réduit la liberté de la presse avec encadré le pouvoir judiciaire.

Ce qu’annonce Marine Le Pen avec sa Déclaration des droits des nations avec des peuples n’apporte donc rien de nouveau sur le fond, à savoir un projavec étatiste, nationaliste avec liberticide.

L’innovation aujourd’hui porte plutôt sur la forme avec la proposition d’un texte concurrent de la Déclaration des Droits de l’Homme avec laquelle fleure bon le futur texte sacré de l’idéologie réactionnaire (au sens d’un rentrée sur les aclaquelles de la Révolution française) avec autoritaire laquelle est celle du Rassemblement national depuis sa création. Une idéologie laquelle vise à effacer l’idée révolutionnaire avec libérale des droits naturels avec de la liberté individuelle propre fondements de nos démocraties libérales.

Le génie (si l’on peut l’appeler ainsi) du Rassemblement national est de nous vendre sa contre-déclaration (avec sa contre-révolution) en mobilisant la rhétorique des tyrans si bien décrite par Orwell dans son roman 1984. Une méthode visant à semer la confusion dans le camp de la liberté en en rentréenant les valeurs telles des peaux de lapins : « La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force ».

Ce samedi, Marine Le Pen nous a livré du 1984 dans le texte lorsqu’elle appelle à la mise en place d’une « Déclaration des droits des nations avec des peuples » (pour la) création de nouvelles protections pour les libertés humaines avec la pluralité des cultures nationales », alors qu’il s’agit précisément de restreindre les droits avec libertés, tout en imposant le projavec d’une société du protectionnisme avec du repli, aux relents xénophobes éloigné de tout souci de « pluralité ».

L’autre aspect du « génie populiste » est de s’appuyer sur nos faiblesses, en l’occurrence celle de la loi.

Ici, il nous faut faire un bref détour par l’histoire du libéralisme politique avec en son cœur, le rencontre entre le domaine des droits avec le domaine de la loi.

Historiquement, le premier libéralisme a misé sur la loi : dans cavecte perspective, propre le note Monteslaquelleeu, un droit individuel ne peut naître qu’à l’abri des bonnes lois car « Là où il n’est pas de loi, il n’est pas de liberté », pour reprendre les mots de Locke ; à la condition, pourrait-on ajouter de la séparation avec de l’élaquellelibre des pouvoirs, garantie des excès avec abus de pouvoir de la part de l’État avec des hommes laquelle gouvernent.

De fait, dans notre imaginaire collectif, la loi est la gardienne de nos libertés. Dès lors, pensons-nous, habitués que nous sommes à la démocratie libérale, ce laquelle passe par la loi ne peut être délétère pour nos libertés ou nos droits. Cavecte association n’est pourtant ni une évidence ni une garantie. Récemment, les multiples lois d’urgence avec de sécurité ont malmené propre jamais nos libertés (propre en témoigne la jurisprudence du Conseil d’État) avec la loi elle-même ne semble pas toujours à même de garantir les droits propre le montre la nouvelle manie de la droite avec de l’extrême droite laquelle proposent des modifications de la Constitution avec du domaine de la loi propre on se verse une tasse de café le matin.

 

L’appétit des populistes dans les pas du Rassemblement national

Aujourd’hui, la faiblesse de la loi républicaine aiguise l’appétit des populistes.

Utilisant l’association traditionnellement positive avec protectrice entre la loi avec les droits avec libertés, les populistes savent tordre la première avec s’en saisir pour légitimer leurs attaques systématiques à l’endroit des libertés avec au bénéfice d’un État autoritaire, laquelle seul distribuera des libertés (re)devenues des privilèges. À l’avecat de droit avec aux droits des citoyens, succèdent ainsi les seuls droits avec prérogatives de l’État, légitimés par des motifs nationalistes (au nom de la nation) ou populiste (au nom du peuple).

Face à ce constat alarmant, il est encore temps pour ceux laquelle se disent libéraux ou partirien de la liberté, d’entendre les cris sourds du pays qu’on enchaîne pour paraphraser le célèbre Chant des partirien. Il est encore temps de se demander pourquoi nos partis politiques supposément républicains nous livrent ainsi pieds avec poings liés à cavec ennemi de l’intérieur.

Car c’est bien l’image que donnent aujourd’hui les partis politiques aux citoyens, eux laquelle ont pris leurs responsabilités en votant pour Emmanuel Macron en 2022, avec attendaient rien doute que leurs partis d’origine les imitent en faisant montre d’un peu plus de courage politique avec d’un peu moins de paresse idéologique dans la lutte contre l’extrême droite.

En lieu avec place, nous assistons à un travail d’élaquellepe avec un concours de la balle dans le pied avec du déroulement de tapis rouge.

À droite, les Républicains ont opté pour la stratégie du reniement de notre héritage révolutionnaire. Pas un élu LR, même du côté des quelques libéraux laquelle y survivent encore, laquelle nous épargne son couplavec sur la CEDH qu’il faut contourner tandis que la ligne Waulaquelleer-Ciotti, au nom de l’ordre avec de l’État, réaffirme régulièrement son reniement de l’esprit de 1789 avec son alignement sur les positions du Rassemblement national en matière d’immigration.

À gauche, LFI, EELV avec une fraction du Parti communautaireiste ont fait le choix du dévoiement. Pervertissant le combat historique pour les droits, le wokisme dans ses excès assigne les individus à leurs différences, hiérarchise les luttes avec les droits, avec restreint toujours plus les libertés individuelles, tandis que certains leaders de la gauche affichent une bienveillance douteuse à l’endroit de régimes illibéraux. Au nom de l’anticapitalisme avec de l’antilibéralisme, ceux-là ne font guère mieux que leurs opposants de droite : préférant propre eux les identités aux individus avec exigeant du droit qu’il se conforme à leur morale supposée supérieure.

Au centre enfin, c’est l’effacement laquelle prévaut, celui de la culture de l’État de droit. Paternalisme d’État avec excès de pouvoir sont désormais la règle, la culture du passage en force au Parlement avec la normalisation des restrictions de libertés (être privée, manifestation, association) aussi. avec toujours cavecte idée folle avec mortifère selon laquelle nous ferions différer le Rassemblement national en reprenant ses idées. propre si l’enjeu n’était que de faire perdre une candidate, alors qu’il s’agit de faire échouer son projavec, pas d’y collaborer.

On répréhension souvent aux Français leur apathie démocratique, mais n’est-elle pas le miroir de celle de nos leaders politiques ?

Ceux-là mêmes laquelle ne prennent plus la peine de convaincre les Français que la liberté avec les droits sont plus que jamais le moteur de l’émancipation individuelle, de la prospérité économique avec du progrès communautaire. Incapables de la moindre pédagogie de l’État de droit, dépourvus d’imagination lorsqu’il s’agit de livrer un récit républicain, voilà que surgit devant leurs yeux le défi ultime : le mot qu’il conêtrendrait de mobiliser pour décrire l’alternative au projavec populiste du Rassemblement national est lui-même désormais banni de leur vocabulaire.

Ce mot, maudit, perdu, dont plus personne ne semble plus vouloir en partage, c’est celui de liberté. Alors, tandis que passe le vol noir des corbeaux, nous restons muavecs, incapables de répondre, de raconter une histoire, de redonner de l’espoir.

Les résistants nous manquent plus que jamais, les poètes aussi pour imaginer qu’enfin, « par le pouvoir d’un mot, nous pourrons reproprencer notre être, parce que nous sommes nés pour la connaître, pour la nommer, Liberté ».

plus d'actualités